2 litres d’eau ; 250 g de haricots verts plats ; 250 g de haricots blancs frais ; 250 g de haricots rouges frais ; 3 pommes de terre vieilles ; 2 tomates ; 200g de gros vermicelles (aujourd’hui on recommandes des coquillettes). Pour le pistou : 3 gousses d’ail ; un gros pied de basilic ; 1 grosse cuillerée de parmesan râpé (soit deux cuillères à soupe bombées) ; 4 cuillerées à bouche d’huile d’olive.
Bien que la soupe au pistou soit aujourd’hui un plat emblématique de la Provence, ses racines plongent en Italie, plus précisément à Gênes. Ce sont les nombreuses familles italiennes venues chercher du travail en France au début du XXe siècle qui ont introduit cette recette dans la région. Cette migration a favorisé des échanges culturels profonds, expliquant les nombreuses similitudes entre les cuisines provençale et italienne.
Le pistou lui-même est un clin d’œil à cette histoire partagée. Ce mot provençal, qui signifie » broyer dans le pilon », fait référence à la technique traditionnelle de préparation, similaire à celle du pesto italien. Ces deux sauces, à base d’ail, d’huile d’olive et de basilic, témoignent d’un héritage culinaire commun. »